- burlesquement
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• 1666; bourrelesque 1594; it. burlesco, de burla « plaisanterie »1 ♦ D'un comique extravagant et déroutant. ⇒ bouffon, comique, loufoque. Un accoutrement burlesque. Farce, film burlesque.♢ Par ext. Tout à fait ridicule et absurde. ⇒ grotesque. Quelle idée burlesque ! — Adv. BURLESQUEMENT , 1690 .2 ♦ N. m. Caractère d'une chose burlesque, absurde et ridicule. Le burlesque d'une situation.♢ Genre cinématographique caractérisé par l'importance accordée aux gags visuels (tartes à la crème, chute, poursuites...) et à leur succession rapide dans le film.3 ♦ (mil. XVIIe) Hist. littér. Le genre burlesque, ou le burlesque : parodie de l'époque consistant à travestir, en les embourgeoisant, des personnages et des situations héroïques; propre à ce genre. Style burlesque.⊗ CONTR. Grave, tragique.Synonymes :Contraires :- sérieusement⇒BURLESQUEMENT, adv.De manière burlesque.A.— [L'adv. détermine un verbe] Le chapeau oscillait burlesquement sur ses cheveux (ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, p. 455).Rem. En poésie peut être antéposé : Parfois un Gros-René burlesquement se jette / Pour imiter son maître aux pieds de Marinette (M. SAMSON, L'Art théâtral, 1863-65, p. 91); il l'est gén. avec un part. passé : Une cape déchiquetée (...) burlesquement retroussée par une immense rapière (T. GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, p. 114).B.— [L'adv. détermine un adj.] Le cortège burlesquement sacrilège marchait d'un côté de la Seine (CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 4, 1848, p. 14). Un éloge burlesquement emphatique (JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 4, 1813, p. 147).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1690 (FUR.). Dér. de burlesque; suff. -ment2. Fréq. abs. littér. : 12.
burlesquement [byʀlɛskəmɑ̃] adv.ÉTYM. 1690; de 1. burlesque.❖0 Il faut pleurer d'être dans un pays (la Provence) où l'on porte le deuil si burlesquement.Mme de Sévigné, 442, 9 sept. 1675.❖CONTR. Gravement, sérieusement, tristement.
Encyclopédie Universelle. 2012.